Reconnaître et exprimer ses émotions

Le premier pas, c’est de pouvoir ou oser identifier toutes les émotions que soi-même peut ressentir.

Le deuxième pas, c’est admettre qu’on ressent telle ou telle émotion et surtout sans jugement !
Ainsi qu’on peut agir dessus, sinon on restera dans la position de la victime. Victimisation = La personne a la croyance d’une faiblesse quelconque, donc a une vision du monde qu’elle est incapable de changer quoi que ce soit pour faire du bien à soi-même.    

Si on n’admet pas qu’on peut agir et faire changer la situation pour aller mieux, même par des petits pas, alors des symptômes apparaissent. La force des symptômes correspondent au trouble causé dans l’harmonie de l’individu.
Prenons un exemple, la colère.  Cela peut être reconnu ou refoulé et différentes symptômes peuvent apparaître. Parmi : vertige, maux de tête, contractions du diaphragme,  problème de digestion, nausée, etc. Et si la personne en question est un type du bois, ces symptômes peuvent lui causer plus de difficulté qu’à une personne qui est dominé par un autre type d’élément, par exemple dite métal, car son élément = son terrain est beaucoup plus perturbé.

Le troisième pas c’est se mettre en action.
Donc à admettre et reconnaître que la situation expérimentée réveille souvent une ancienne blessure émotionnelle.
Très important de voir à ce moment là qu’on a déjà un terrain « glissant » et donc à répondre d’une manière le plus juste possible et, dès que possible par exemple à la maison, de remémorer ce qui était ressenti. Oser dire NON aux souffrances répétées, oser faire différemment, oser tester de nouvelles manières respectueuses envers soi et l’entourage.  

Par exemple, derrière la colère se trouve l’injustice ou le sentiment d’être oublié ou autres…  Prenez un moment de détente, imaginez d’inviter votre ancien moi qui a vécu dans le passé ce/s sentiment/s et le prendre dans vos bras. Au moins à lui proposer de venir vers vous, que cette ancienne partie de vous est libre d’exprimer tout ce qu’elle a ressenti, tout ce qu’elle a sur le cœur et qui l’a blessé. Assurez-la jusqu’à ce qu’elle donne sa main ou vient vers vous, vient dans vos bras, ou se dissipe devant vous tout en ressentant une quiétude, une sérénité, un apaisement, une unicité. Peut-être vous devez répéter plusieurs fois cet exercice jusqu’à ce que cette partie, qui a souffert, puisse complètement s’abandonner et revenir à vous depuis son isolement.

Par exemple, vous pouvez faire une liste, écrire des phrases en commençant :
« Je ressens une colère noire ou injustice parce que ….. »
« Je suis en colère contre toi parce que …. »
C’est une méthode pour décharger la colère ou autres émotions.
Il est possible d’écrire une lettre et la bruler par la suite.
Ou bien faire du sport, en imaginant et en ressentant de lasser partir les émotions retenues avec chaque souffle, chaque expiration et ressentir que votre corps physique, votre être devient de plus en plus léger.

Le quatrième pas, à s’interroger comment se faire du bien dans le respect et la bienveillance.
« Qu’est-ce qui me ferait du plaisir ? »
« Que puis-je faire pour me rendre heureux ? »  etc…  
L’importance, c’est que vous ressentiez une bonne sensation pendant l’exercice, pendant l’action. Pas seulement dans la tête, mais vraiment ressentir dans votre cœur, dans vos cellules ces sensations de bien-être et de la détente.
 
Le but c’est d’arriver identifier l’émotion dès qu’elle est ressentie et selon besoin de l’exprimer d’une manière le plus adéquate possible (si besoin sur le moment). La force avec laquelle l’émotion a été vécue devient de moins en moins forte car les anciennes blessures s’éliminent au fur et à mesure et la personne devient de plus en plus détendue. Le seuil de tolérance est respecté par soi et ce respect du soi est ressenti par les autres personnes aussi de plus en plus.
​Ainsi la réponse donnée devient de plus en plus adéquate et la vie expérimentée aussi plus agréable et sereine.